Serris ► [Vidéo]  Au Val de jeux, les créateurs ont testé leurs produits et prototypes 

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Le festival Val de jeux a rassemblé à Serris des inconditionnels des jeux sur plateau et des créateurs qui ont présenté leurs nouveautés et prototypes, samedi 19 novembre.

Cent quatre-vingts jeux était répartis sur les 1 500 m² du gymnase Eric-Tarbaly, transformé le temps d’un week-end en ludothèque géante. Raphaël, un des organisateurs du festival, indique : « Nous proposons l’événement pour la troisème fois. Les jeux présentés sont pour la plupart sortis en 2022. De nombreux bénévoles ont été mobilisés pour accueillir le public et expliquer les règles. »

Des concepteurs de jeux ont pu promouvoir leur nouveau jeu ou prototype. Serdjane, un habitant de Saint-Germain-sur-Morin, et Victor, originaire de Villeneuve-Saint-Denis, ont créé Gonia, un jeu « qui rappelle tous ceux qu’on a aimés dans notre enfance. » Les règles peuvent faire penser aux échecs, aux dames ou à la balle au prisonnier. Le jeu est au stade du prototype. Serdjane indique : « Nous le testons depuis trois ans pour voir si les joueurs sont réceptifs. Notre prototype est plutôt abouti, il nous reste quelques choses à finir graphiquement. On essaye de créer une panoplie de jeux pour pouvoir l’éditer. » Le projet a été lancé il y a quatre ans. Les deux créateurs ne sont pas des spécialistes de l’édition de jeux. Victor raconte : « Un jour, Serdjane m’a invité chez lui pour jouer aux échecs et il m’a présenté un plateau de jeu proche de celui des échecs. Au fur et à mesure, on a apporté de nouveaux éléments. C’est comme cela que notre jeu est né. » 

Certains prototypes arrivent à se faire éditer, à l’instar de Olem, une « bibliothèque de jeux de société sous forme de robot. Alexis et Mathieu en sont les deux concepteurs. Mathieu, de Villeneuve-le Comte, raconte : « On est fan de jeux de société et fans de robotique. On a fabriqué des robots qui pouvaient faire un peu de tout. On a constaté que les robots permettaient à beaucoup de personnes de s’amuser. » Le robot est capable de se déplacer sur le plateau et grâce à des capteurs, il est capable d’identifier les obstacles autour de lui et interagir avec. Trois ans ont été nécessaire pour concevoir le robot qui peut fonctionner sur onze jeux. 

Dix ans peuvent séparer l’idée du jeu de sa sortie, à l’instar de Ratapolis qui a été primé meilleur prototype lors d’un festival à Cannes. « Il peut évoluer. C’était un jeu de programmation. Il a fallu ensuite faire des tests », explique Manu, son promoteur. 

Le festival a également fait écho de l’évolution des escape games qui peuvent désormais être joués à domicile ou dans les rues du quartier du Marais à Paris. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sun-Lay Tan

Rédacteur en chef

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