Meaux ► [Vidéo] Deuxième étape du Tour de France féminin : les cyclistes sont parties du musée de la Grande Guerre

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La deuxième étape de la Grande Boucle version féminine du Tour de France est partie, lundi 25 juillet, du musée de la Grande Guerre, à Meaux, pour l’échauffement, puis de Nanteuil-lès-Meaux qui marquait le kilomètre zéro, le « vrai » départ de la course du jour. 


 

Cent quarante deux cyclistes réparties sur vingt-quatre équipes étaient au départ de la deuxième étape du premier Tour de France féminin. La toute première course du Tour féminin s’est déroulée à Paris, dimanche 24 juillet, où la Néerlandaise Wiebes s’est emparée du maillot jaune. 

Après leur premier coup de pédale pour l’échauffement devant le musée de la Grande Guerre, les coureuses ont pris la direction de Nanteuil-lès-Meaux qu’elles ont traversé sous les applaudissements de la foule. Le tracé qui a sillonné les routes du département sur 136,4 kilomètres a conduit les cyclistes jusqu’à Provins. 

Jean-François Parigi, le président du Département déclare : « On est fier d’accueillir l’étape du Tour de France féminin, c’est un évènement qui met à l’honneur les femmes au plus haut niveau. EnSeine-et-Marne, on aime le vélo et on va tout faire pour qu’il y ait plein de manifestations avec nos amis du Tour de France. »  

Régis Sarazin, le maire de Nanteuil, sportif dans l’âme et en réel, était particulièrement enthousiaste au passage des cyclistes : « Le peloton est passé à travers la ville, depuis le clocheton des Saints-Pères jusqu’au rond-point de la Cantine. C’est au niveau de la rue Galliéni que le top départ de la course du jour a été donné. Là, les voitures d’encadrement et surtout les cyclistes ont démarré fort. Nous étions le kilomètre zéro pour le départ de l’étape et la Ville avait le plus grand nombre de kilomètres à sécuriser, de la sortie de Meaux jusqu’à Boutigny, passant du secteur police au territoire gendarmerie. De nombreux bénévoles ont participé à l’organisation. Tout s’est bien passé et c’était vraiment sympa, avec un super état d’esprit. Les habitants sont sortis de chez eux pour acclamer le peloton. On a pu voir que les femmes cyclistes, comme les hommes, étaient dans la performance. J’espère que le Tour repassera par chez nous. »

L’étape a été remportée par la Néerlandaise Marianne Vos, de l’équipe Jumbo-Visma. Cependant, elle ne s’est pas déroulée sans mal pour les coureuses qui ont dû faire face à de nombreuses chutes tout au long du parcours.  

Goodies : le goût amer du trop-peu

Peu avant le départ devant le musée de la Grande Guerre, la caravane commerciale du Tour a fait sa publicité et distribué des goodies, en français « des friandises et petits objets publicitaires ». La perspective des cadeaux jetés à la volée au passage des véhicules a attiré la foule ce jour-là. Malgré tout, les objets publicitaires étaient loin d’être aussi nombreux que les spectateurs, en liesse sur les bas-côtés de la chaussée, l’espéraient. Mis à part quelques rares chanceux, comme à Crécy-la-Chapelle où la caravane a pris son temps, ailleurs, elle est passée à toute vitesse, les supporters repartant bredouilles et déçus, avec l’impression que les restrictions dues à la crise économique ont peut-être déjà produit leur effet. Jeannot, 61 ans, raconte : « On était juste après Nanteuil et on a pas vu un seul des fameux goodies. C’est frustrant. » Les goodies avaient le goût amer du trop-peu.