Plaines et monts de France ► Après le mauvais bilan énergétique, les élus planchent sur les solutions

La communauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) a fait le constat de son « mauvais bilan énergétique ». Mardi 18 juin, à Saint-Pathus, une réunion publique a été proposée pour présenter les premières propositions d’amélioration. 

Le bilan énergétique de la CCPMF n’est pas bon et il va falloir que l’interco trouve des solutions (Voir notre article ici). Déjà, une première piste s’ébauche du côté d’Annet-sur-Marne. Il s’agirait d’installer un parc photovoltaïque. 

Marion Salmon, chargée du dossier au sein de la CCPMF, explique : « L’objectif global est d’atténuer les effets du changement climatique. Pour cela, des mesures concrètes ont été étudiées, comme l’augmentation de la collecte des bio déchets dans les écoles ou encore l’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit du siège de la CCPMF. Nous travaillons avec tous nos partenaires et élus, comme la ville d’Annet-sur-Marne où nous sommes en train d’étudier la création d’un parc solaire ».

Les organisateurs ont rappelé les risques encourus en cas d’inaction : hausse du prix de l’eau, dégradation de sa qualité, inondations et coulées de boue, sècheresse des sols ou encore mortalité des animaux d’élevage.

Grâce aux consultations publiques, les habitants ont pu s’impliquer et apporter des réponses pratiques et locales aux questions courantes : comment réduire les émissions de gaz à effet de serre ou la production de déchets, ou comment augmenter la part d’énergie renouvelable ? » Mardi, ils ont eu un aperçu du plan à travers un diaporama. 

Suite aux accords internationaux de Kyoto, à la COP 21 et aux règlements européens adoptés en vue d’atténuer les effets du changement climatique, la communauté de communes est tenue à son niveau de prendre des mesures en faveur du climat, dans le cadre de l’élaboration de son plan climat.

Le plan adopté se nomme PCAET (plan climat air énergie territorial). Le président de la communauté, Jean-Louis Durand, explique : « Il s’agit d’un projet territorial de développement durable qui sera validé définitivement à la fin de l’année 2019 pour une durée de six ans. Au-delà des obligations réglementaires, nous avons travaillé notre stratégie comme une opportunité pour notre territoire, en prévoyant son développement dans les années futures. C’est pourquoi, les élus et tous les acteurs locaux sont mobilisés et engagés ».

Les habitants peuvent consulter le diaporama, le PCAET ou encore faire remonter leurs suggestions : un recueil d’observations est disponible sur le site internet et également au siège de la CCPMF.