Othis ► 11 novembre : la Ville a commémoré l’Armistice de 1918 et offert des animations aux habitants

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Othis a fait les choses en grand pour se souvenir du centenaire de la guerre 14-18. La Ville a commémoré l’Armistice, dimanche  11 novembre, et offert des animations aux habitants.

Bernard Corneille, le maire, a tout d’abord proposé dès vendredi le visionnage du film « Un monument »qui suit deux femmes dans l’après-guerre ».

Le dimanche a été consacré à la commémoration en présence des habitants d’Othis, de parents, d’anciens combattants et du Conseil Municipal Enfants.

Bernard Corneille explique : « Depuis quatre ans à Othis nous célébrons le centenaire de cette guerre en proposant un thème différent chaque année. En 2018 c’est la victoire qui est célébrée même si on ne doit pas oublier les morts en quantité. Il faut se souvenir des mutilés, des veuves, des orphelins et des gueules cassées. On a gagné mais à quel prix ? »

L’élu de la commune insiste : « Il faut se souvenir que cette guerre aurait dû prédisposer les esprits à la paix. Cela doit inspirer les générations futures à aspirer à la paix. Aujourd’hui il faut être uni ».

Après la cérémonie, un repas était proposé par la municipalité dans la salle Pierre-Mendès-France décorée aux couleurs de la nation pour l’occasion.

Préparé  par le traiteur Laurent Margotteau et servi par les employés communaux, le menu était également au souvenir. De l’entrée « saveur des tranchées » au plat « réconfort du poilu » et avec pour conclusion le dessert  « signature du wagon de l’armistice », le repas a été apprécié par toutes et tous, même si le sujet principal des discussions restait la guerre.

Roseline, habitante d’Othis confie :  « Je participe aux événements de la commune et pour ce jour de souvenir je me devais d’être là ».

Michelle, 77 ans, précise : « Mon père a fait cette guerre et a été appelé pour ses 18 ans en 1916. Il me racontait que lorsque les gradés distribuait la gnôle, c’est que le départ au front était proche ».

Maryse, 63 ans, aurait cependant aimé que « plus de jeunes soient là ».

La fin du repas s’est voulue plus joyeuse avec l’organisation d’un après-midi dansant.