Courtry ► Auto-rétro : les belles anciennes ont fait rêver, même sous la pluie

Les voitures de collection étaient au nombre de soixante-treize, dimanche 23 septembre, à étaler leurs chromes et calandres dans le parc Lucie et Raymond-Aubrac de Courtry.

La matinée a débuté avec le traditionnel défilé des belles anciennes dans les rues de Courtry, avant qu’elles ne s’élancent vers les communes voisines : Villevaudé, Carnetin, Annet-sur-Marne, Thorigny-sur-Marne et Le Pin. « C’est la quatrième fois que la Ville organise cette manifestation, grâce à l’engagement d’Alain Roques, un Courtrysien que je connais depuis trente-cinq ans, et de Lionel Poiteaux, mon conseiller municipal délégué à l’inter-génération » a indiqué Xavier Vanderbise, maire de Courtry.

Malgré la pluie, les visiteurs ont pu admirer un joli parterre des plus grandes marques automobiles, allant de la Citroën traction avant à la Cadillac, en passant par des modèles Renault, Simca, Talbot, Delage, Peugeot, Ford, Jaguar, Rolls Roys (qui résulte de l’alliance de Charles Rolls et Henry Royce en 1905), Morgan, Chrysler, Alfa Roméo, Bmw…

« Il a zéro au compteur, tout est neuf »

Johnny, 49 ans, était bien à l’abri dans son combi Volkswagen de 1974, avec sa fille, Cleane, 11 ans, et deux amis. « Mon combi vient du Brésil. Je l’ai depuis deux ans et j’ai tout restauré, de la mécanique à la carrosserie, pour un coût de vingt-mille euros ». Johnny habite à Coubron et exerce la profession de mécanicien. Cela peut aider quand on a une passion comme la sienne : « Je possède aussi une Ford Mustang de 1969 et une Cox (Ndlr : Volkswagen Coccinelle) de 1968. Je viens de racheter une Porsche 356 dont je vais m’occuper, mais normalement elle est propre ».

Nostalgie, quand tu nous tiens

Pour beaucoup de visiteurs, de bons vieux souvenirs revenaient à la surface. Cédric, jeune retraité chellois de soixante ans, reconnait qu’il est passionné par la marque Peugeot : « J’avais un cabriolet de 1960 avec lequel j’ai d’ailleurs célébré mon mariage. Hélas, j’ai commis l’erreur de le revendre et, maintenant, il vaut 60 000 euros ».

Jean-François, 55 ans, est venu spécialement de Gagny. « Mon grand-père roulait en DS. Plus tard, j’ai eu l’occasion d’acquérir une DS 20 Pallas. A son volant, j’ai retrouvé des sensations oubliées, comme le plaisir de rouler en douceur et confortablement. Revoir toutes ces voitures d’une autre époque, c’est comme retrouver un état d’esprit que l’on a perdu » a-t-il confié, un brin ému.