Conches-sur-Gondoire ► Land art : les petits écoliers du Val Guermantes ont laissé leur empreinte

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Les élèves de l’école maternelle Val Guermantes à Conches-sur-Gondoire ont réalisé une œuvre avec des végétaux séchés et se sont initiés au « land art ». Mardi 17 novembre, Magjournal a rencontré les institutrices qui ont guidé la création.

Les petits élèves de l’école du Val Guermantes ne sont certes âgés que de trois à cinq ans, mais ils ont déjà une âme d’artiste. Avec leurs enseignants, les maternelles ont réalisé une véritable œuvre d’art avec ce qui pourrait être mis dans un compost. Le tableau « sur sol », éphémère et 100 % biodégradable, a été composé avec des feuilles mortes, des glands, des châtaignes, du maïs, des fleurs séchées, des graines de lentilles, des écorces d’arbre, des cosses de coco  et même du marc de café.

L’art sur terre

Christine, l’institutrice des petites et moyennes sections, a découvert le land art, qui se traduit de l’anglais par « art sur terre », auprès d’une association de Thorigny-sur-Marne. L’idée a séduit ses collègues. Elle raconte : « Nous avons commencé par tracer un chemin avec de la sciure et créer des zones à remplir en les limitant avec des bâtons ». Les élèves ont ensuite rempli un espace en posant les végétaux. Pour créer le volume, les jeunes artistes en herbe ont utilisé des tiges de bambou, de l’herbe des Pampas et des pommes de pin. « L’une des seules consignes que nous leur avons données c’est de faire quelque chose de joli » précise Valérie Hassam, la directrice de l’école.

Une utilité pédagogique

Pour Isabelle, la maîtresse des moyennes et des grandes sections, l’activité a une réelle utilité pédagogique. Elle explique : « On apprend les noms des plantes, on leur enseigne l’écologie et on fait aussi appel à  leurs cinq sens. Il y a des choses qui piquent, d’autres plus douces. On a mis des fleurs de lavande pour faire découvrir leur parfum aux enfants ».  Sa collègue, Fanny, trouve un autre intérêt dans le land art : « On crée quelque chose d’éphémère. On recommence à chaque fois. Cela se base sur le même principe que le jardin japonais ou le mandala ». 

Depuis la création de la première œuvre, les élèves peuvent cultiver leur talent artistique chaque semaine dans l’atelier de Christine.

 

Sun-Lay Tan

Rédacteur en chef

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