Othis ► Le centenaire de la Grande Guerre avec les écoliers

Les habitants, les anciens combattants, les écoliers et les élus d’Othis se sont réunis sur le parvis de la mairie pour célébrer le centenaire de la Grande Guerre 1914-1918, vendredi 11 novembre.

Avec un défilé en fanfare composé d’Othissois, d’écoliers, d’anciens combattants, de représentants de la gendarmerie et d’élus de la la commune, Othis a rendu hommage aux combattants de la Grande Guerre.

« La mémoire nous impose de ne pas oublier »

Après la levée du drapeau tricolore, l’hommage aux morts pour la France et pour la commune, le travail du souvenir des enfants des écoles à travers les récits de poilus et les allocutions des associations d’anciens combattants, Lydia Yot, adjointe à la culture et à la communication a prononcé un court et efficace discours rédigé par Jacques Rongière, délégué au devoir de mémoire : « Il y a cent ans, la Première Guerre mondiale a mobilisé notre pays… La grande guerre s’est installée… 8 500 000 soldats et 1 300 000 morts… La mémoire nous impose de ne pas oublier que ces soldats sont morts pour que vivent les autres… Trop de conflits ont encore fait souffrir des millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Plus jamais nous ne devrons connaître de tels massacres ».

 « Le devoir de mémoire ne concerne pas

seulement les générations les plus âgées »

La cérémonie s’en est suivie par un repas accompagné d’une animation dansante, salle Pierre-Mendès-France, où près de 150 personnes se sont retrouvées, Le maire, Bernard Corneille, qui participait aussi au repas, souligne : « Nous avons célébré aujourd’hui l’armistice de 1918 mais depuis trois ans maintenant, nous commémorons le centenaire de la Première Guerre mondiale. Chaque année, à Othis, il y a des thèmes qui sont proposés. Pour 1916, c’est bien évidemment la bataille de Verdun qui est mise à l’honneur. Cette année nous avons voulu y associer les enfants pour montrer que le devoir de mémoire ne concerne pas seulement les générations les plus âgées, mais aussi les plus jeunes. Il y a nécessité de travailler autour de la mémoire, pour que les générations futures se souviennent des sacrifices consentis et pour que nous vivions dans un monde de liberté et de paix. C’est le message que nous devons transmettre ».