Grand Paris Express ► La députée Stéphanie Do suit le dossier

 

Communiqué, lundi 27 mai

Les lignes 15 sud et 16 du Grand Paris Express représentent une grande opportunité en matière de mobilité et d’attractivité économique pour notre circonscription. La députée porte une attention particulière à la mise en oeuvre du nouveau calendrier annoncé pour le Grand Paris Express.

En effet, la mise en service de la ligne 15 Sud, reliant les gares de Pont de Sèvres à Noisy-Champs, prévue initialement pour 2024, vient d’être retardée d’un an. Cette annonce fait suite au report précédemment acté de la mise en service du tronçon reliant les gares de Clichy-Montfermeil, Chelles et Noisy-Champs de la ligne 16 à l’horizon 2030.

Bien que la députée déplore ce nouveau report, elle a toutefois eu le plaisir d’apprendre lors de la conférence de tronçon de la ligne 16 que les appels d’offres pour les travaux de génie civil seront lancés avec deux ans d’avance pour le tronçon situé entre les gares de Clichy-Montfermeil et Noisy-Champs.

Dans la continuité du rendez-vous qu’elle a sollicité à sa prise de fonction en octobre 2018, la députée a attiré l’attention du président du directoire de la société du Grand Paris, Thierry Dallard, dans un courrier du 8 avril 2019. Elle a souhaité obtenir un éclairage sur le nouveau report d’un an de la mise en service du tronçon de la ligne 15 Sud qui relie notre circonscription à Villejuif. Dans sa réponse du 7 mai, le président lui indique que des aléas techniques ont contraint la société du Grand Paris à un changement de méthode ayant des répercussions sur le calendrier. Il lui a assuré que « les équipes de la société du Grand Paris et les entreprises mobilisées sur les travaux [faisaient] leurs plus grands efforts pour maîtriser ce planning ».

Le 21 mai 2019, la députée Stéphanie Do a également posé une question dans l’hémicycle à la ministre des Transports, Elisabeth Borne, pour l’alerter sur ce nouveau report qui entraîne « un gel de certains projets nés grâce au Grand Paris Express et une suspension des travaux dans les centres villes ». Dans sa question, elle a souhaité interroger la ministre sur la possibilité de raccourcissement des délais pour les lignes 15 Sud et 16 et les compensations prévues si les délais ne pouvaient être raccourcis.La ministre est revenue dans sa réponse sur les premiers travaux qui « ont fait apparaître que la complexité de ce chantier exceptionnel avait sans doute été sous-estimée », ce qui explique la réévaluation du calendrier pour tenir compte des risques techniques et de la saturation du secteur des travaux publics. Cependant, la ministre a garanti que l’autorité organisatrice des transports, ÃŽle-de-France Mobilités, saurait « organiser avec l’aide de l’Etat les moyens de renfort d’offre nécessaire », en particulier pour la desserte des sites olympiques.