Idées de lecture ► Le chat soigneur procure la douceur voulue

 

« Ne pleure plus, Marie » de Janine Boissard
On peut être parfois touché par une présence, une attitude. C’est le cas de Jean qui, à la suite d’une conférence écrit une missive. Marie, touchée et certainement étonnée lit et répond… Le ping-pong disposé dans une enveloppe, chose devenue obsolète à l’époque de la correspondance virtuelle donne un livre beau comme le jour dans une douceur et connivence de deux êtres qui apprennent à se découvrir puis à se livrer complètement sans se voir en humant seulement le papier à lettres synonyme d’ouverture d’esprit. Mais l’auteur, experte dans l’humain à une nouvelle fois un tour dans son sac de malices pour le petit livre savoureux comme une attente du facteur qui apporte un parfum particulier dans l’air du temps qui passe.
126 pages, 16 euros, paru le 20 octobre, Fayard.
 
 
« Le Portier » de Reinaldo Arenas
Juan a dû quitter Cuba et vit exilé à Manhattan en devenant portier. Fin observateur mais aussi personnage au génie débridé et loufoque il découvre un univers nouveau et donne sa pleine mesure dans un accompagnement particulier. Une sorte de guide spirituel qui ouvre de nouveaux horizons dans le théâtre de la vie où vivent des personnages bien excentriques. Roman, fable, poésie déguisée et talent bien visible pour l’écrivain surprenant par sa vivacité des sentiments et un imaginaire qui fait du bien.
320 pages, 21 euros, paru le 3 novembre, Rivages.
 
 
« Jeu, set et meurtres » de Katy-Lynn Cénac
Prudence Poivert, notre Agatha Raisin frenchie repart en enquête près de Bordeaux et découvre le corps de sa partenaire de cartes le visage mutilé. La gendarmerie conclut à un accident mais Prudence contre-attaque, accompagnée de ses fidèles complices. Si la jeunesse n’est plus au rendez-vous, la perspicacité est de mise pour se jouer de tous les obstacles qui ne vont pas manquer. Léger, amusant et aussi bien documenté sur les principes des enquêtes.  
350 pages, 17,50 euros, paru le 20 octobre, City Editions.  
 
« La confrérie des innocents » d’Henri Gougaud
Un petit bain au XIIIe siècle où le fanatisme est de rigueur et en pleine flambée. Alexis, moine reçoit un précieux manuscrit. Un document convoité par toute une bande aux trousses dans le roman où apparait toute une foule de personnages curieux se réunissant dans une cour des miracles dirigée par un voyant. Une histoire bien ficelée soutenue par une écriture qui plonge le lecteur dans un royaume un brin inquiétant mais d’une douce féérie.
256 pages, 18,90 euros, paru le 3 décembre, Albin Michel.
 
« Encyclopédie du chat soigneur » de Véronique Aïache
Le chat a été depuis plus de 56 millions d’années un animal de fascination. L’auteure après une chronologie qui remonte à la nuit des temps détaille les bienfaits à commencer par la thérapie du ronron, le pouvoir de la méditation, le sommeil… Tout est analysé, soupesé jusqu’au portrait astrologique à travers le chat qui soigne, qui nous donne du bien-être et procure un doux développement personne. Un livre qui fait du bien, à condition toutefois de posséder un matou.

304 pages, 24,90 euros, paru le 3 novembre, Flammarion.