Chauconin-Neufmontiers ► Le Festif l’Art a occupé un terrain plus grand : succès [Vidéo]

 

Le Festif l’Art s’est déroulé, samedi 6 juillet, au milieu des champs, au pied du village de Chauconin-Neufmontiers.

Le Festif l’Art a battu son plein, samedi, sur un nouveau terrain, plus grand. Maïlise Valade, chargée de la communication, raconte : « Cela fait onze ans que l’association Associfl’art a créé le festival. Au début, nous avons été installés sur un terrain de la commune beaucoup plus petit. Les années et la renommée du festival aidant, nous étrennons un nouveau terrain de trois hectares de champs. La notoriété s’est faite sur l’ambition de créer un évènement de culture libre et accessible à tous. Nous avons commencé avec quatre cents spectateurs, aujourd’hui nous espérons en accueillir dix mille ».

Le programme offrait quarante-cinq spectacles et concerts programmés sur quatre scènes distinctes, de 13 à 6 heures du matin, le tout sur le thème du western.

De-ci-delà, de grandes tentes jalonnaient le pré en pente légère, offrant un abri sous le soleil de plomb. Tout était sectorisé : la zone des food-trucks, celle des enfants avec ses poneys, jeux d’échecs géant, magicien, maquillage et sa propre scène de musique, celle de commerce, les murs de performance en graffitis, la zone de restauration et ses brumatiseurs, et surtout les quatre scènes de musique bien distinctes qui ont proposé en même temps rock, reggae, électro, hip-hop…

Gladys et Kylian, âgés de 21 ans, ont tagué une zone en prolongation du mur de performances. Ils expliquent : « Nous sommes chargés de la zone enfants pendant une à deux heures, à partir de 15 heures. En attendant, et comme nous avons quelques mois d’expérience en graff, nous occupons la partie libre ». Gladys ajoute : « Je suis bénévole depuis deux ans et Kylian depuis cette année. Nous avons connu le festival dès l’ouverture. C’est sympa, et la bonne ambiance aidant, nous éprouvons du plaisir à rendre service. Quand notre mission s’achèvera, nous profiterons de la musique et de la buvette jusqu’au bout de la nuit ».

Le public du festival ressemblait à celui que l’on rencontre dans les rave parties : jeune, entre 18 et 25 ans, habillé de façon éclectique.

« Los Poubellos », deux prestataires habillés en mexicain, sillonnaient le terrain, armés de pince à déchets et de sacs poubelle. L’accent était mis sur l’écoresponsabilité avec des verres et des couverts « à laver », des points à déchets symbolisés par de grands cactus, et surtout des toilettes sèches.

Au pied de la scène « Asso », Gérald Delvaille, 21 ans, précise : « Les rôles ne nous sont pas vraiment attribués. Je suis sur la scène Asso. Par exemple, là, le groupe Eightball School of Music vient de finir. Je vais les aider à démonter leur matériel et à le descendre de scène pour pouvoir accueillir les suivants. C’est un jeu de feeling et on sert de binôme aux musiciens pour leur entrée et leur sortie de scène. Maintenant, je vais accueillir les Riviera Paradise ».

Un camion de pompier était stationné sur les hauteurs, en milieu d’après-midi, et il a employé sans lance pour asperger la foule sous les « hourras ». Entre deux concerts, une démonstration de danse-country participative, constituée par le regroupement des clubs de villages environnants, a entrainé des spectateurs.

A la nuit tombée, malgré la fraîcheur, le public a continué à danser et à chanter. La queue de la file de voitures quittant les lieux en direction de la RN3, et la difficulté à trouver même une place de stationnement dans le village, donnaient la mesure de l’importance de l’événement.